Les petits Bonheurs reviennent à bas bruit comme les symptômes de souvenirs anciens que l'on reconnaitrait.
Ils arrivent par vagues et se retirent d'autant, mûs par des équinoxes incertaines et méconnues.
Lau.
samedi 30 novembre 2013
vendredi 29 novembre 2013
Seigneur! Donnez moi un coeur!
Un coeur gros comme un camion
Un autobus, un train,
A ramasser tous les coeurs perdus
Les coeurs esseulés, les solitaires
Les irracibles.
Seigneur! Donnez moi des yeux!
A regarder la vie, regarder le bonheur, la misère aussi, bien en face. Ne jamais baisser les yeux
Sauf sur celui qui est déjà parterre.
Seigneur! Donnez moi des bras!
Des grands, des costaux, qui attrapent par le paletot, qui ne lâchent jamais prise.
Des bras qui câlinent, qui aiment et qui bercent et protègent.
Seigneurs! Donnez moi des mains!
Pour tenir tous les espoirs et donner du rêve.
Des mains à planter et récolter,
A soigner.
Des mains à dessiner des merveilles et effacer le chagrin.
Seigneur! Laissez moi trouver la voie, les chemins de traverses,
La route qui mène aux chemins creux, aux surprises , aux nuages
Et dessine les plus beaux voyages...
Pour aller où? Pour aller.... Chut!
Lau.
Un coeur gros comme un camion
Un autobus, un train,
A ramasser tous les coeurs perdus
Les coeurs esseulés, les solitaires
Les irracibles.
Seigneur! Donnez moi des yeux!
A regarder la vie, regarder le bonheur, la misère aussi, bien en face. Ne jamais baisser les yeux
Sauf sur celui qui est déjà parterre.
Seigneur! Donnez moi des bras!
Des grands, des costaux, qui attrapent par le paletot, qui ne lâchent jamais prise.
Des bras qui câlinent, qui aiment et qui bercent et protègent.
Seigneurs! Donnez moi des mains!
Pour tenir tous les espoirs et donner du rêve.
Des mains à planter et récolter,
A soigner.
Des mains à dessiner des merveilles et effacer le chagrin.
Seigneur! Laissez moi trouver la voie, les chemins de traverses,
La route qui mène aux chemins creux, aux surprises , aux nuages
Et dessine les plus beaux voyages...
Pour aller où? Pour aller.... Chut!
Lau.
samedi 16 novembre 2013
La nuit
La nuit est là guettant nos pas
Sans lune et sans bruit
Elle couvre les carreaux
D'un voile las.
Le réverbère du coin de la rue
S'est allumé déchirant le soir.
Sur le trottoir la pluie éclabousse
Et brille.
Les concertos pour quatre pianos
De Jean Sébastien Bach
Résonnent en cascade
Mille doigts
Papillons cristallins
Qui saisissent la poitrine et le cœur.
Rester dans le noir
Et les sons amplifiés
Cristallisent l'absence
De regard posé sur les objets de la pièce.
Rien pour distraire de la musique qui se pose et étreint
Vibrato subtil sur le grain de la peau.
Le son emplit la pièce
Amniotique bien être
Où la ferveur des notes épouse
La respiration
Emporté sans répit
Sans phare et sans boussole
Jusqu'à l'accomplissement
De la note finale.
Lau.
Sans lune et sans bruit
Elle couvre les carreaux
D'un voile las.
Le réverbère du coin de la rue
S'est allumé déchirant le soir.
Sur le trottoir la pluie éclabousse
Et brille.
Les concertos pour quatre pianos
De Jean Sébastien Bach
Résonnent en cascade
Mille doigts
Papillons cristallins
Qui saisissent la poitrine et le cœur.
Rester dans le noir
Et les sons amplifiés
Cristallisent l'absence
De regard posé sur les objets de la pièce.
Rien pour distraire de la musique qui se pose et étreint
Vibrato subtil sur le grain de la peau.
Le son emplit la pièce
Amniotique bien être
Où la ferveur des notes épouse
La respiration
Emporté sans répit
Sans phare et sans boussole
Jusqu'à l'accomplissement
De la note finale.
Lau.
mardi 5 novembre 2013
L'amour est un sentiment étrange. On croit le posséder mais c'est lui qui nous possède.
Rien ne l'attache. Libre , il se pose où il veut. Papillon belliqueux et léger, il hante nos mémoires et étreint nos cœur.
Il ferme nos yeux et scelle nos lèvres . Velours tendre et dévoré
Tissé à l'aulne du temps, l'amour s'habille de nos oriflammes. Il bat pavillon pour lui même et son ombre portée nous ombrage.
Lau.
Rien ne l'attache. Libre , il se pose où il veut. Papillon belliqueux et léger, il hante nos mémoires et étreint nos cœur.
Il ferme nos yeux et scelle nos lèvres . Velours tendre et dévoré
Tissé à l'aulne du temps, l'amour s'habille de nos oriflammes. Il bat pavillon pour lui même et son ombre portée nous ombrage.
Lau.
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