samedi 23 avril 2011

Transumance


























De grands troupeaux paissent étrangement pâles dans des ciels diaphanes , de grands troupeaux aux frontons des étoiles...


Lau.

Petits nuages

Les nuages sont aux cordages , tous frais, tous neufs des vents d'orage qui ont flirtés près des collines.






























Lau.






samedi 16 avril 2011

Liste -5

Je ne pleurs plus de chagrin ou de peur
Mais je pleurs de joie.
Tu es dans tout ce que je fais, dans tes gestes même, lorsque j'oublie mes clefs ou que j'allume "France cul ", lorsque je cuisine " des fantaisies"à ma fille, ou bien quand je goûte ses gâteaux.
Chaque journée de soleil, chaque chant d'oiseau, chaque vent léger me porte vers toi et je te prends à témoins de tout ce que je vis. Je me surprends souvent à me dire " il faut que je raconte ça à Francis!".
Je découvre la théorie de la relativité : qu'importe le temps et l'espace , où que nous soyons nous saurons toujours nous dire que nous nous aimons.

Lau.



dimanche 10 avril 2011

Haïku de toi - 4

Nuit d'étoiles noires
Encres à tes encriers
Tissages d'avril.



Lau.






Dictionnaire imaginaire: A

Amant ( homme qui a les faveurs d'une femme avec laquelle il n'est pas marié . Personne qui aime une autre personne. Personne passionnée par une chose):


Amant, doux amant aux baisers mouillés, au sexe dressé, mon amant aux cheveux d'algues, aux yeux de roche et de ressac, je te veux avec en dedans tous mes dédains et tous mes éclats. Amant aux longs bras m'engouffrant dans ta poitrine comme un engoulevant palpitant et extrême pour y écouter battre mes secrets aux tempes de la folie, pour y pleurer sur mes seins et y jouir sans un cri;
mon amant amoureux des sons, des dessous, des encres et des papiers que l'on froisse dans ses doigts comme on froisse son sexe quand on se fait du bien,;je te veux amant à " fleurs" de peau, de grains d'effluves, à feuilles de thé, de tables de café, un amant à la voix d'amande amère avec des éclats de voix parfois, des goulées de chocolat et de miel , de pots de confitures, de doigts de gourmandise; un amant aux mains de sculpture fouillant mon corps, m'éreintant de tes morsures, lissant mes plages, étirant mes franges d'écumes en ourlets de cotonnades blanches et crues; mon amant dissonnant et semblable, dont le mot m'irait comme un gant!


Lau.


dimanche 3 avril 2011

Pour les siècles des siècles

Traverser toutes ces années sans toi! Peut-être le temps d'un soupir seulement ou bien plus encore
Où m'attendra-t-elle?
Premier printemps ...nous aimions découvrir ensemble les nouvelles pouces du jardin, faire les marchés aux fleurs, déambuler dans les jardineries et lâcher le chien dans les champs , l'appeller pour qu'il déboule dans nos jambes, prendre des photos des mêmes endroits et les regarder le soir...écouter de la musique, écrire , se lire à l'autre, se lier, se délier ..
Je regarde par la fenêtre...









Lau.

"Shalom guimauve" le dernier bolliwood











Lau.

Musique à l'ombre de la nuit

Me baigner dans la douceur du soir,
eau glacée, grains d'épiderme, chercher le froid faute d'effroi...
Glacée, glacée de ton absence, coucher chaque nuit avec ta mort, t'espérer,t'attendre derrière mes paupières, conjurer le temps , l'espace nouveau entre nous, hurler la nuit aux étoiles... Met tes bras de glace autour de moi et brûle ma hanche, mon cœur , pose ta bouche à mes lèvres tendre, donne moi tes mots, ta musique entêtante... si loin et si près de moi... Ô mon aimé ta voix , ta voix chérie m'accompagne chaque jour du matin à la nuit et du soir à l'aube, brume ou soleil, nuage, azur, file le vent comme un porte voix, un balcon sur ton monde... Je suis ta femme pour toujours, tu es mon homme pour l'éternité... N'est-ce pas ce dont nous rêvions : la passion de notre amour et l'amour de notre pasfsion, au delà du temps!









Lau.

Faites des fleurs!






















Lau.

Dictionnaire imaginaire: A

ABSENCE ( défaut de présence, manque, distraction) :


Décliner l'absence, la déchirer heure par heure, poison tendre et brûlant dans les veines, frappant là, aux battements bleus et gonflé près de la tempe, pulsant dans la blancheur ronde et tendue du cou. L'épeler mot à mot, temps après temps, chaleur entêtante, enivrante comme une liqueur de madère, coulant le long des vaisseaux sans port jusqu'à la veine claire à l'intérieur du poignet, où la peau est si fine qu'elle appelle le couteau et le rubis à l'éclat sombre et sucré... L'absence du bout de ses longs doigts chargés de fins anneaux d'or capture les reflets soyeux et verts d'un soleil d'été, tôt, si tôt le matin, blanc, si blanc à cette heure. Absence, sombre et pâle absence, arête aigüe de mes flancs de roche laisse courir ma main à mon crayon d'ébène pour lui dire combien je l'aime...

Lau.