samedi 31 décembre 2011

Nouvelle année

Marchons à l'amble sur la voie lactée
Toute une éternité à s'aimer , de ton pas pressé à mes yeux rieurs nulle limite mon cœur à portée de ta voix et ta main caressant mon âme..chaque année qui passe nous rapproche merveilleusement.




Lau.

lundi 5 décembre 2011

Comme un sac de billes

les mots me manquent
déchirés ils s'échappent rebondissent se glissent se perdent résonnent sans fin sur le dallage de la vie " titoyos" des petits bonheurs des grands malheurs tintement lythique des pensées qui s'enfuient
Les mots perdus retrouveront- ils le souffle de ma bouche la carnation douce des lèvres la morsure des dents l'éclat de rire le songe éperdu du regard?

Lau.

dimanche 9 octobre 2011

Doux soleil d'Automne

Doux soleil d'Automne, timide et entêtant comme les dernières roses du jardin...
De la maison je vois les rayons effleurer les plantes, les murs et courir sur les fenêtres.
Parfois j'entends ton pas dans l'escalier. Un bruissement dans la maison et j'ai l'impression très nette que tu poses ta veste sur la chaise du salon. Lorsque je regarde le jardin , j'espère tes yeux qui se lèvent sur moi et me sourient.
Combien de fois en poussant la porte, ton nom reste sur mes lèvres... "Tu sais , aujourd'hui...", "ah! Il faut que j'en parle à Francis!".

Lau.


lundi 29 août 2011

Photographie

Je feuillète nos photos sur l'ordinateur et je sens ta présence près des moi, visites furtives sur la pointe des pieds, fugitives et inconstantes... Ô mon Amour comme je voudrais chercher les mots pour te parler de tout ce que la Vie et ta mort m'ont appris de nous, de toi, de moi aussi! Je désire toujours tout partager avec toi, mon homme, mon âme, ma passion, mon absolu! Que la harpe du temps vibre à ton cœur de tout mon amour pour toi.

Lau.

vendredi 29 juillet 2011

Douleur

Elle est toujours là ! Chaque jour , chaque instant, à chaque battement de mes cils, de mon cœur...
Je me berce lorsqu'elle me submerge , je la berce, je la circonscris, j'essais de la faire taire, de l'étouffer, de l'anéantie, l'annihiler... Mais elle a tes yeux, ton regard, ta voix, tes mains, ton pas, ta silhouette, tes cheveux fous...

Lau.

samedi 23 juillet 2011

Douleur

Je dois travailler ma douleur comme une sculpture: aux ciseaux, au marteau, à l'épure...

Lau.

dimanche 17 juillet 2011

Bourrasques

Le vent frappe à la fenêtre et les nuages se bousculent dans le ciel. Les arbres agitent tristement leurs branches et les bourrasques sifflent comme en automne. Le chat sort pas la porte et rentre par la fenêtre en un ballet incessant. Malgré tout ce bruit et les claquements des volets, le chien dort dans son panier en grognant , s'agitant dans son rêve.
Mes mains tiennent un bol de café chaud . Je regarde les volutes de vapeur s'étirer sous mes yeux et je pense à toi...

Lau.

mardi 12 juillet 2011

Mon amour

Comme tu me manques! Toutes ces lunes et tous ces soleils sans toi... Quelle douleur!
Le silence, seul, décrit ma peine...
Mon chéri , mon doux mon tendre, amour de ma vie tu es dans chaque battement de mon cœur...

Lau.




mercredi 29 juin 2011

La douleur de toi

Cette douleur qui me tient chaud car tes bras sont absents!...

Mon coeur est au bord des lèvres et appelle ta bouche.


Lau.

dimanche 12 juin 2011

samedi 4 juin 2011

mardi 17 mai 2011

Les éoliennes ( pour Francis)

Sous les vents ascendants
Les grandes éoliennes
Remuent sans y croire
Leurs bras longs et graciles.
Ils se lèvent parfois
Dans la torpeur du soir
En un mouvement d'adieu.

Lau.

vendredi 13 mai 2011

Sur la portée de la pluie






Lau.

Ôrage...

Le ciel est en eau
Éclat de tonnerre
Fulgurances d'acier
Tous les dieux de l'olympe
Hurlent
Au- dessus de nos têtes.

Le rocher de sysiphe
Pousse son chaos
La pluie cogne aux fenêtres
Les arbres plient
Sous les claquements du vent

La mort à son balcon
Observe le déluge

Les grondements s'éloignent
L'orage et son cortège
De bruits et de fureurs
Va
Où les courants du Temps
Le déposé et m'éloigne.


Lau.
















mardi 10 mai 2011

samedi 23 avril 2011

Transumance


























De grands troupeaux paissent étrangement pâles dans des ciels diaphanes , de grands troupeaux aux frontons des étoiles...


Lau.

Petits nuages

Les nuages sont aux cordages , tous frais, tous neufs des vents d'orage qui ont flirtés près des collines.






























Lau.






samedi 16 avril 2011

Liste -5

Je ne pleurs plus de chagrin ou de peur
Mais je pleurs de joie.
Tu es dans tout ce que je fais, dans tes gestes même, lorsque j'oublie mes clefs ou que j'allume "France cul ", lorsque je cuisine " des fantaisies"à ma fille, ou bien quand je goûte ses gâteaux.
Chaque journée de soleil, chaque chant d'oiseau, chaque vent léger me porte vers toi et je te prends à témoins de tout ce que je vis. Je me surprends souvent à me dire " il faut que je raconte ça à Francis!".
Je découvre la théorie de la relativité : qu'importe le temps et l'espace , où que nous soyons nous saurons toujours nous dire que nous nous aimons.

Lau.



dimanche 10 avril 2011

Haïku de toi - 4

Nuit d'étoiles noires
Encres à tes encriers
Tissages d'avril.



Lau.






Dictionnaire imaginaire: A

Amant ( homme qui a les faveurs d'une femme avec laquelle il n'est pas marié . Personne qui aime une autre personne. Personne passionnée par une chose):


Amant, doux amant aux baisers mouillés, au sexe dressé, mon amant aux cheveux d'algues, aux yeux de roche et de ressac, je te veux avec en dedans tous mes dédains et tous mes éclats. Amant aux longs bras m'engouffrant dans ta poitrine comme un engoulevant palpitant et extrême pour y écouter battre mes secrets aux tempes de la folie, pour y pleurer sur mes seins et y jouir sans un cri;
mon amant amoureux des sons, des dessous, des encres et des papiers que l'on froisse dans ses doigts comme on froisse son sexe quand on se fait du bien,;je te veux amant à " fleurs" de peau, de grains d'effluves, à feuilles de thé, de tables de café, un amant à la voix d'amande amère avec des éclats de voix parfois, des goulées de chocolat et de miel , de pots de confitures, de doigts de gourmandise; un amant aux mains de sculpture fouillant mon corps, m'éreintant de tes morsures, lissant mes plages, étirant mes franges d'écumes en ourlets de cotonnades blanches et crues; mon amant dissonnant et semblable, dont le mot m'irait comme un gant!


Lau.


dimanche 3 avril 2011

Pour les siècles des siècles

Traverser toutes ces années sans toi! Peut-être le temps d'un soupir seulement ou bien plus encore
Où m'attendra-t-elle?
Premier printemps ...nous aimions découvrir ensemble les nouvelles pouces du jardin, faire les marchés aux fleurs, déambuler dans les jardineries et lâcher le chien dans les champs , l'appeller pour qu'il déboule dans nos jambes, prendre des photos des mêmes endroits et les regarder le soir...écouter de la musique, écrire , se lire à l'autre, se lier, se délier ..
Je regarde par la fenêtre...









Lau.

"Shalom guimauve" le dernier bolliwood











Lau.

Musique à l'ombre de la nuit

Me baigner dans la douceur du soir,
eau glacée, grains d'épiderme, chercher le froid faute d'effroi...
Glacée, glacée de ton absence, coucher chaque nuit avec ta mort, t'espérer,t'attendre derrière mes paupières, conjurer le temps , l'espace nouveau entre nous, hurler la nuit aux étoiles... Met tes bras de glace autour de moi et brûle ma hanche, mon cœur , pose ta bouche à mes lèvres tendre, donne moi tes mots, ta musique entêtante... si loin et si près de moi... Ô mon aimé ta voix , ta voix chérie m'accompagne chaque jour du matin à la nuit et du soir à l'aube, brume ou soleil, nuage, azur, file le vent comme un porte voix, un balcon sur ton monde... Je suis ta femme pour toujours, tu es mon homme pour l'éternité... N'est-ce pas ce dont nous rêvions : la passion de notre amour et l'amour de notre pasfsion, au delà du temps!









Lau.

Faites des fleurs!






















Lau.

Dictionnaire imaginaire: A

ABSENCE ( défaut de présence, manque, distraction) :


Décliner l'absence, la déchirer heure par heure, poison tendre et brûlant dans les veines, frappant là, aux battements bleus et gonflé près de la tempe, pulsant dans la blancheur ronde et tendue du cou. L'épeler mot à mot, temps après temps, chaleur entêtante, enivrante comme une liqueur de madère, coulant le long des vaisseaux sans port jusqu'à la veine claire à l'intérieur du poignet, où la peau est si fine qu'elle appelle le couteau et le rubis à l'éclat sombre et sucré... L'absence du bout de ses longs doigts chargés de fins anneaux d'or capture les reflets soyeux et verts d'un soleil d'été, tôt, si tôt le matin, blanc, si blanc à cette heure. Absence, sombre et pâle absence, arête aigüe de mes flancs de roche laisse courir ma main à mon crayon d'ébène pour lui dire combien je l'aime...

Lau.







samedi 26 mars 2011

Fleurs de printemps


Herbe tendre
Pâqurettes
Et Narcisses
Premiers bougeons
Chants des oiseaux
Cœurs de Marie
Et Myosotis
Le chat baille
Le chien s'étire
Dans la lumière
Je t'imagine
Sous les arbres
Au bord de l'eau
Ton pas pressé
Ta silhouette
Près du prunier
Le vent léger
Pousse vers moi
Parfum ténu
Ton absence
Tétue















Lau.

jeudi 24 mars 2011

Premier printemps


Il fait soleil! Le ciel est bleu impérial et l'herbe hâtive. Les narcisses et les pâquerettes accrochent mon regard. Je n'ose pas sortir et découvrir , comme chaque année nous le faisions ensemble, les promesses de ce nouveau printemps.
Je voudrais attendre ton retour dehors sous la caresse encore timide d'une belle journée.
Je voudrais planter quelques vivaces et toi près de moi à lire le journal.
Je voudrais te faire écouter un nouveau disque de jazz et partager un verre de tariquet, de jurançon ou mieux encore un gewurstraminer vendange tardive appuyée contre ton bras, prélude bien des fois à d'autres vendanges à la nuit tombée.
Pourquoi ne pas nous émerveiller sur les couleurs du soir, sur la promesse d'une nuit encore avec toi...le grain de ta voix contre ma peau, nos yeux dans nos yeux, passion à passion, toi mon si grand voyage, mon chemin des tourments, lorsque le pas des amants ne laissent plus qu'une seule trace...













Lau.


mardi 15 mars 2011

jeudi 10 mars 2011

Aldous Huxley


"L'expérience n'est pas ce qui advient à un homme, mais ce qu'il fait de ce qui lui advient."



Et le temps s'ébroue

Rideaux de lin
Cœurs ajourés
Effleurent les carreaux des fenêtres

Au dehors
Sous les voiles d'organza
Passent les saisons

Et le temps s'ébroue...




lundi 7 mars 2011

Liste- 5

Ton regard sombre et cerné d'ombre
Tes cheveux noires aux reflets métalliques
Tu voulais être preux chevalier derrière ton armure ajustée
Ta chemise bleue
Comme un ciel sans nuage
Comme une invitation à toucher ton cœur
Ta chemise bleue sans peur et sans reproche
Doux Hérault aux aventures mystérieuses
J'étais ton féal
Ombre portée de ta bannière
J'étais tes lèvres sur ton sourire aïgu
Ton rire ta fuite
Tes contours flous
Tes nuages fous
Tu étais ma liberté de t'aimer













Lau.

mercredi 2 mars 2011

Doux ambages


Cailloux de pluie
Pavés d'embruns
Petit Poucet
Aux reflets d'eau

Silex lisses
D'éclats humides
Feuille prune
Comme un œil rond

Tu marches devant moi
Ton pied fluide
Sur la trame de pierres
Doux ambages

Je presse mon pas
Tu me tends ta main
Je ris, tes yeux aussi
La ruelle en cascade

Ruisselle et serpente
Tu prends ma taille
Je me glisse contre toi
Et mes cheveux mouillés

S'emmêlent à tes boucles
Pupilles sombres et lys d'eau
Ton rire en ruisseau
Juqu'à nos lèvres










Lau.

lundi 28 février 2011

jeudi 24 février 2011

Liste - 4

M'allonger
la tête sur ton oreiller
Te parler à voix basse
Imaginer ton corps près de moi
Son poids sur les draps
Ta chaleur tes grains de peau
Éparpillés dans le lin du lit
Enserrer ta taille ma tête posée contre ton épaule gauche
Mon coeur en miette
Âme en tourment en vrac en eau en larmes
Tendre le bras pour t'appeller
Tinter à ton poignet au bout de tes doigts
Aimé doux aimé amour absolu
Au bras du temps je marche hésitante
Peu importe la douleur
Ce qui fut
Ce qui aurait pu être
Ton amour au mien infini
Et sans fin...



Lau.


vendredi 18 février 2011

Quarantièmes

Le silence lointain
Brise les coques avides
Des coursiers au long cours.

De l'écume à la voile
Retentit le fracas
Des craquement des mâts
Et jusqu'à la proue vive
Les claquements sourds
Des quarantièmes hurlants

La mer aboie enfin !
Et avale d'un coup
Les navires incertains.








Lau

mercredi 16 février 2011


Nuit noire et taciturne,
Je vis dans le halo de la lampe
et toutes les nuits je vais à toi.
Mes pensées bruissent et froissent la pénombre de la maison avant de s'enfuir dans le paysage des ombres.
La lune veille sur les dormeurs et leur souffle régulier.
Nuit noire et taciturne,
j'entends tes pas légers...





Lau.

jeudi 10 février 2011

mardi 8 février 2011

Dans le panier du temps

A chaque jour
un chagrin, une mauvaise nouvelle,
une pierre blanche dans le panier du temps.


Lau.

lundi 7 février 2011

chut!

La nuit ombre
les yeux de nos amours.
Elle abaisse ses paupières
chut!
Ta bouche à la mienne
fait naitre de mes lèvres
le goût de ta peau
mots amères
mensonges de pierres
de jour en jour file ta fuite
funanbule
qui es tu, amours brûlantes ?


Lau.




vendredi 4 février 2011

Haïku de toi - 4

Tel les cerfs-volants
Jusqu'à ton cœur bleu marine
Volent les oiseaux.

Lau.


La chanson du train

La chanson du train,
Comme tes bras absents,
Berce mon chagrin
D'un chant hypnotique.

Les câbles tendus
Par dessus la voie
S'entrelacent,
S'échappent sans cesse,
Fils d'Ariane
tissant mon chemin.

La portée du vent,
Les battements doux
De la voie ferrée
Vibrent fébriles
couleurs de temps.

Lau.





Et passe le monde...


Le soleil est passé
Et ses ailes bruissantes
Lassent la fleur d'eau pàle.

Le torrent gronde,
Les rochers indifférrents
Luisent dans l'ombre

Et passe le monde...


Lau.


lundi 31 janvier 2011

Minuit

Minuit arrive à grand pas comme toutes les nuits.
La fatigue m'envahit toujours plus , mais le sommeil ne vient plus.
Je déambule dans le labirynthe de mes pensées sans fin.
Minuit arrive à grand pas et je parle à la mort.


Lau.

vendredi 28 janvier 2011

mercredi 19 janvier 2011

En de sombres rubis

Les flammes caracolent
aux billots de bois noirs
et les braisent scintillent
en de sombres rubis
Le bois bronche et gémit
Le feu ronronne
comme un gros chat repus
Tout au fond de l'âtre
Le bois craque et frémit
Le feu crépite
impatient, volubile
Le bois blanchit
sous le joug de la flamme
Mille crépitements doux
s'élancent
Mille lucioles lactées
s'exhalent des bûches fendues
jusqu'aux cœurs
dans ce baiser farouche
consumant à la fois
l'air le feu la sève
la couleur et l'ombre
même de son rougeoiment.

Lau.







mercredi 12 janvier 2011

Une ligne de blanche


Le jour se lève avec une lenteur extrême: le ciel encore noir par certains endroits
se teinte de bleus marines et quelques liserets pâles le traversent. De mon lit je vois les pièces de la maison émerger de la pénombre en quelques traits. Chaque jour, incrédule, je me réveille étonnée d'être là et chaque jour je constate ton absence. La mort est comme une escroissance qui prend forme dans le monde des vivants, un bloc insondable à sculpter. Ta mort est un choc tellurique dont l' onde de choc ne cesse de me heurter. Chaque jour me voit essayer de mettre la douleur à distance, sans toutefois y parvenir. Chaque jour c'est la montée de l'Everest, c'est pousser sans relâche son rocher de Sysiphe. Chaque jour c'est renaître de ses cendres et se consumer à nouveau jusqu'à la nuit . C'est invoquer le sommeil , le convoquer, le désirer impérieusement : enfin se faire sa ligne d'absence !






Lau.

mardi 11 janvier 2011

dimanche 9 janvier 2011

Philippe Forest ( extrait)

Il est naïf de s'imaginer "que la foi ait dans le passé davantage que l'athéisme garanti de la souffrance affolante du deuil, de l'exténuante épreuve d'une compassion par laquelle l'esprit prend tout à coup la mesure de l'irrémissible douleur qui le lie à autrui."

mercredi 5 janvier 2011

mardi 4 janvier 2011

Tanka 1

Au creux d'un vallon
Paisse un troupeau de jeunes cerfs
Et quelques biches

Dans les brumes de l'hiver
Et ses opalescences.


Lau.

dimanche 2 janvier 2011

Liste 3 : un habit de pierres


Tu n'es pas là mon aimé!
Je te cherche partout !
Dans les bruits de la maison
Dans les couleurs du temps
Les replis du lit
Le crépitement des bûches
Je te cherche dans la fureur des deux "Ourse"
Le passage des voitures
Le cri des oiseaux dans le ciel
Les cantates de Bach
Je te cherche au périple des aiguilles de l'horloge
A l'eau qui bout dans la bouilloire
Au jardin endormi
Au chien qui aboit devant la porte
Aux pas sur le gravier
Aux vêtements posés sur la chaise
Je te cherche au soleil des journées
Aux grincements du vent
A la pluie des orages
Dans les yeux de ceux qui t'ont connu
Car ils parlent à mon cœur
Je te cherche partout mon aimé!
Dans le rire et la douleur
Comme un habit de pierres








Lau.

Allons nous promener!



Les nuages sont roses et dodus , comme des enfants nouveaux nés et le ciel est turquoise. Les Pyrénées ont mis leurs plus beaux atours et couronné leurs sommets de neige charnue. Le pic du Gard se dresse fier et brillant contre le froid. Nos montagnes se font belles pour mieux me parler de toi , éclairées par cette lumière que tu aimais tant. Je me sens heureuse dans ces retrouvailles car tu me prends dans tes bras et tu me souris. Allons nous promener!


Lau.