samedi 23 octobre 2010

toute gueule ouverte

la nuit est là, toute gueule ouverte, et seul le balayement des phares embrasse d'une lumière circulaire le contour des collines.La télé mâchonne mollement son programme de soirée dans la pièce voisine et pendant que je pianote sur mon minuscule clavier,mon binôme fait de même sur l'ordinateur familial. Le dernier Houellebecq traine sous ma main comme une monture sage qui pourtant m'emportera comme un cheval fougueux dès que mon "post" sera "writé" et envoyé dans la grande mécanique "des tubes" que les voies impénétrables d'Internet représentent pour moi.
Lau. .




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