Disséminées dans les champs
Sont comme des moutons placides
À la blondeur pâle
Alignées sur l'herbe drue
Les machines agricoles
Besogneuses
Arpentent les chemins
Pour les rouler dans des greniers sombres
Les premiers orages grondent
Les premières pluies
Ruissellent sur les terres tièdes
Et les premiers brouillards
Coiffent les cimes des montagnes
Ainsi l'air de rien
C'est la chaleur même de l'été
Qui s'en est allée.
Lau.