Comme il est rassurant d'entendre les bruits familiers résonner dès le lever du jour : le grincement de la grille du voisin le plus proche, le va et vient timide de quelques voitures , les heures qui s'égrènent au clocher de l'église toute proche de la maison. Le temps n'a pas de prise sur les imperceptibles mouvements du quotidien qui , à la campagne plus qu'ailleurs , nous éveillent à une nouvelle journée. Dans le calme du Dimanche ils sont les témoins discrets de ce que fut les quelques mois que tu as passé dans cette maison. Elle était la maison de nos rêves, elle est maintenant la maison de la solitude douce dans laquelle tu déambules parfois. La mort n'est rien lorsque les désirs et les rêves nous survivent. Elle s'efface lorsque lorsque le tic tac de la comptoise mesure tes pas légers dans la maison, lorsque j'allume la flambée du matin qui me rappelle nos conversations devant le cheminée. J'aime cette maison qui ne parle que de nos petits bonheurs et efface les grands malheurs.
Lau.
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