Lau.
LA DOUBLETTE DE BAROUSSE
blog duel parfois, duo dans tous les cas
lundi 16 mars 2015
dimanche 31 août 2014
Le soleil passe sous la persienne. Il ricoche sur les meubles jusqu'au parquet en bois roux.
La pendule bat opiniâtrement le temps qui passe.
La pénombre ensoleillée revêt d'une quiétude calme tous les objets inanimés de la pièce.
Par la fenêtre de toit qui m'observe de la mezzanine, j'aperçois le ciel d'un bleu impérial.
Du jardin d'à côté, un rire d'enfant cascade dans la chaleur étouffante. J'entends ses mains qui battent l'eau d'une petite piscine.
Je souris. Mon coeur s'apaise.
Lau.
La pendule bat opiniâtrement le temps qui passe.
La pénombre ensoleillée revêt d'une quiétude calme tous les objets inanimés de la pièce.
Par la fenêtre de toit qui m'observe de la mezzanine, j'aperçois le ciel d'un bleu impérial.
Du jardin d'à côté, un rire d'enfant cascade dans la chaleur étouffante. J'entends ses mains qui battent l'eau d'une petite piscine.
Je souris. Mon coeur s'apaise.
Lau.
lundi 4 août 2014
samedi 26 juillet 2014
Ulysse
La fontaine murmure tel un bruissement de soie dans le vent du soir. Des papillons lestes dessinent d'improbables arabesques. Le chien rêve dans le mouvement humide de sa truffe. Les chats somnolent, l'oeil aux aguets, gardiens du moindre mouvement en décalage avec l'ordonnancement nonchalant et doux de cette quiétude.
Tous languissent les ombrages.
Seuls les avions déchirent le ciel, étincelles d'acier, poursuivant l'horizon azuré pour des voyageurs têtus. La comtoise lance son carillon de la fraîcheur de la maison, divinité tutélaire de la douceur de vivre. Les fleurs suspendent dans l'air alourdi des parfums au tissage d'embruns.
Escales, transits, jet lag, un point de couleurs résumées dans ma main. Ma pensée vagabonde heureuse et libre. Une mappemonde toute entière tourne dans mon jardin.
Lau.
Tous languissent les ombrages.
Seuls les avions déchirent le ciel, étincelles d'acier, poursuivant l'horizon azuré pour des voyageurs têtus. La comtoise lance son carillon de la fraîcheur de la maison, divinité tutélaire de la douceur de vivre. Les fleurs suspendent dans l'air alourdi des parfums au tissage d'embruns.
Escales, transits, jet lag, un point de couleurs résumées dans ma main. Ma pensée vagabonde heureuse et libre. Une mappemonde toute entière tourne dans mon jardin.
Lau.
mercredi 4 juin 2014
dimanche 20 avril 2014
jeudi 27 février 2014
La plume de Maât
Penchée sur le grand lac du monde
Au reflets d'ardoise bleutée
Veinés de glace
La destinée regarde la vie s'épancher dans le coeur
Des hommes de si maigre volonté
Que son coeur bleuit de glace et d'ardoise
Fendu
Que son coeur se brise
Las
Des frimas
Froissement froid de l'attente
Givre enchassant le silence
Des mornes espérances
Qui réveillera le désir
Du mouvement?le mouvement de la vie le vent de la rectitude
Du souffle de Maât ?
Lau.
Au reflets d'ardoise bleutée
Veinés de glace
La destinée regarde la vie s'épancher dans le coeur
Des hommes de si maigre volonté
Que son coeur bleuit de glace et d'ardoise
Fendu
Que son coeur se brise
Las
Des frimas
Froissement froid de l'attente
Givre enchassant le silence
Des mornes espérances
Qui réveillera le désir
Du mouvement?le mouvement de la vie le vent de la rectitude
Du souffle de Maât ?
Lau.
mardi 28 janvier 2014
mardi 31 décembre 2013
Couleurs
J'ai besoin de blancheur
De ciel bleu
De la beauté du jour
La transparence de l'air
Comme un voile d'hivernage
Que l'avion traverse
Hors cadre
Hors champs
Mes grandes baies vitrées
Fruitées
Ouvertes par dessus les toits
Sur la courbure du temps
Courbure des cils
Franges du regard
Arc de cercle
Théâtre
Des spectacles du dehors
J'ai besoin de soleil
De lumière
Des flaques d'or
Sur le parquet
Du frémissement doux de la chaleur
En ondées tièdes
Se répandant sur les meubles
Les objets
Les photos
Les effleurant de leurs doigts de fée
Pour les animer
J'ai besoin de l'orange
De la mandarine
Des kakis sucrés
Des fruits de Noël
Des fruits déguisés
Du turquoise des pensées
Qui se bousculent
Des souvenirs rouges sang
De la couleurs des pleurs
Des larmes amères
Heureusement enfuies
A tire d'aile
A vol d'hirondelles d'Automne
Du jaune des feuilles qui ne sont plus
Du vert des pâturages
J'ai besoin du champs des couleurs
Des palettes heureuses
Jazz sans fin
Multiples musiques
Murmures boisés
Craquements des aiguillettes de pins, sapins
Fournées de la boulangerie tout près
Tintements des verres
Les bulles s'enchaînent
Se dispersent
Le son du piano pousse les portes de la maison
Il traverse chaque pièce
Passe les grandes baies entrouvertes
Et s'en va plus léger que l'air
Lau.
lundi 2 décembre 2013
C'est un chagrin terrible que de perdre la personne que l'on aime.
C'est un chagrin encore plus terrible lorsqu'elle meurt après vous avoir fait horriblement mal car rien n'est jamais rattrapable, jamais effaçable , inchangé pour l'éternité. C'est définitivement un clou planté dans l'azur du ciel , dans le moindre petit bonheur à venir et son ombre emportée à jamais avec vous, avec lui,avec nous.
Lau.
C'est un chagrin encore plus terrible lorsqu'elle meurt après vous avoir fait horriblement mal car rien n'est jamais rattrapable, jamais effaçable , inchangé pour l'éternité. C'est définitivement un clou planté dans l'azur du ciel , dans le moindre petit bonheur à venir et son ombre emportée à jamais avec vous, avec lui,avec nous.
Lau.
samedi 30 novembre 2013
vendredi 29 novembre 2013
Seigneur! Donnez moi un coeur!
Un coeur gros comme un camion
Un autobus, un train,
A ramasser tous les coeurs perdus
Les coeurs esseulés, les solitaires
Les irracibles.
Seigneur! Donnez moi des yeux!
A regarder la vie, regarder le bonheur, la misère aussi, bien en face. Ne jamais baisser les yeux
Sauf sur celui qui est déjà parterre.
Seigneur! Donnez moi des bras!
Des grands, des costaux, qui attrapent par le paletot, qui ne lâchent jamais prise.
Des bras qui câlinent, qui aiment et qui bercent et protègent.
Seigneurs! Donnez moi des mains!
Pour tenir tous les espoirs et donner du rêve.
Des mains à planter et récolter,
A soigner.
Des mains à dessiner des merveilles et effacer le chagrin.
Seigneur! Laissez moi trouver la voie, les chemins de traverses,
La route qui mène aux chemins creux, aux surprises , aux nuages
Et dessine les plus beaux voyages...
Pour aller où? Pour aller.... Chut!
Lau.
Un coeur gros comme un camion
Un autobus, un train,
A ramasser tous les coeurs perdus
Les coeurs esseulés, les solitaires
Les irracibles.
Seigneur! Donnez moi des yeux!
A regarder la vie, regarder le bonheur, la misère aussi, bien en face. Ne jamais baisser les yeux
Sauf sur celui qui est déjà parterre.
Seigneur! Donnez moi des bras!
Des grands, des costaux, qui attrapent par le paletot, qui ne lâchent jamais prise.
Des bras qui câlinent, qui aiment et qui bercent et protègent.
Seigneurs! Donnez moi des mains!
Pour tenir tous les espoirs et donner du rêve.
Des mains à planter et récolter,
A soigner.
Des mains à dessiner des merveilles et effacer le chagrin.
Seigneur! Laissez moi trouver la voie, les chemins de traverses,
La route qui mène aux chemins creux, aux surprises , aux nuages
Et dessine les plus beaux voyages...
Pour aller où? Pour aller.... Chut!
Lau.
samedi 16 novembre 2013
La nuit
La nuit est là guettant nos pas
Sans lune et sans bruit
Elle couvre les carreaux
D'un voile las.
Le réverbère du coin de la rue
S'est allumé déchirant le soir.
Sur le trottoir la pluie éclabousse
Et brille.
Les concertos pour quatre pianos
De Jean Sébastien Bach
Résonnent en cascade
Mille doigts
Papillons cristallins
Qui saisissent la poitrine et le cœur.
Rester dans le noir
Et les sons amplifiés
Cristallisent l'absence
De regard posé sur les objets de la pièce.
Rien pour distraire de la musique qui se pose et étreint
Vibrato subtil sur le grain de la peau.
Le son emplit la pièce
Amniotique bien être
Où la ferveur des notes épouse
La respiration
Emporté sans répit
Sans phare et sans boussole
Jusqu'à l'accomplissement
De la note finale.
Lau.
Sans lune et sans bruit
Elle couvre les carreaux
D'un voile las.
Le réverbère du coin de la rue
S'est allumé déchirant le soir.
Sur le trottoir la pluie éclabousse
Et brille.
Les concertos pour quatre pianos
De Jean Sébastien Bach
Résonnent en cascade
Mille doigts
Papillons cristallins
Qui saisissent la poitrine et le cœur.
Rester dans le noir
Et les sons amplifiés
Cristallisent l'absence
De regard posé sur les objets de la pièce.
Rien pour distraire de la musique qui se pose et étreint
Vibrato subtil sur le grain de la peau.
Le son emplit la pièce
Amniotique bien être
Où la ferveur des notes épouse
La respiration
Emporté sans répit
Sans phare et sans boussole
Jusqu'à l'accomplissement
De la note finale.
Lau.
mardi 5 novembre 2013
L'amour est un sentiment étrange. On croit le posséder mais c'est lui qui nous possède.
Rien ne l'attache. Libre , il se pose où il veut. Papillon belliqueux et léger, il hante nos mémoires et étreint nos cœur.
Il ferme nos yeux et scelle nos lèvres . Velours tendre et dévoré
Tissé à l'aulne du temps, l'amour s'habille de nos oriflammes. Il bat pavillon pour lui même et son ombre portée nous ombrage.
Lau.
Rien ne l'attache. Libre , il se pose où il veut. Papillon belliqueux et léger, il hante nos mémoires et étreint nos cœur.
Il ferme nos yeux et scelle nos lèvres . Velours tendre et dévoré
Tissé à l'aulne du temps, l'amour s'habille de nos oriflammes. Il bat pavillon pour lui même et son ombre portée nous ombrage.
Lau.
vendredi 25 octobre 2013
Mélancolie
Le vent s'engouffre dans le petit jardin. Il hurle à la mort tandis que des nuages de plomb recouvrent le gris limaille du ciel .
Le chat ronronne. Le feu crépite . Sous le plaid de laine vierge elle tourne le page du livre.
Elle aime l'hivers qui revient et la garde au chaud jusqu'au printemps prochain.
Elle aime lever les yeux et voir par la fenêtre les branches s'agiter. Bientôt les feuilles commenceront à tomber. Tout recommence toujours: que ce soit la douceur des beaux jours ou le retour de la mélancolie.
Lau.
Le chat ronronne. Le feu crépite . Sous le plaid de laine vierge elle tourne le page du livre.
Elle aime l'hivers qui revient et la garde au chaud jusqu'au printemps prochain.
Elle aime lever les yeux et voir par la fenêtre les branches s'agiter. Bientôt les feuilles commenceront à tomber. Tout recommence toujours: que ce soit la douceur des beaux jours ou le retour de la mélancolie.
Lau.
jeudi 24 octobre 2013
J'aime les jours qui passent lentement. La comtoise qui martèle le temps d'un rythme cristallin .
J'aime la mélancolie de l'Automne et les beaux jours qui se sont enfuit. Ils reviendront. C'est certain!
Les frondaisons rougissent . Le bruit des chasseurs se répercute dans l'étroite vallée.
Les dernières figues se laissent encore cueillir. Ça sent déjà l'humus et la châtaigne .
Il est temps de ramasser du petite bois pour les premières flambées.
Lau.
J'aime la mélancolie de l'Automne et les beaux jours qui se sont enfuit. Ils reviendront. C'est certain!
Les frondaisons rougissent . Le bruit des chasseurs se répercute dans l'étroite vallée.
Les dernières figues se laissent encore cueillir. Ça sent déjà l'humus et la châtaigne .
Il est temps de ramasser du petite bois pour les premières flambées.
Lau.
mercredi 16 octobre 2013
J'aimerais vivre toutes les vies
Tâter de tous les métiers
Rêver comme une adolescente
De tous les possibles
De toutes les routes,
De tous les chemins de traverse
Les ombrages , les éclats du soleil, la chaleur de la vie, les tourments de tous les voyages.
J'aimerais tous les désirs
Tous les regards, les yeux grands ouverts et le regard cru.
Pourquoi se mentir ?
Pourquoi ne pas oser? Ne rien dire? Laisser filer sa vie?
Rester dans l'ombre portée de ceux que l'on aime.
Pourtant vivante,je suis
étonnamment vivante,à mon grand étonnement.
Ça bouillonne , ça déborde comme les torrents de Barousse, ça crépite comme le bois vert, les feux de cheminées , les orages, les tendresses anciennes.
Ne jamais donner sa vie à un autre.
Accepter de la vivre , tout simplement!
Lau.
Tâter de tous les métiers
Rêver comme une adolescente
De tous les possibles
De toutes les routes,
De tous les chemins de traverse
Les ombrages , les éclats du soleil, la chaleur de la vie, les tourments de tous les voyages.
J'aimerais tous les désirs
Tous les regards, les yeux grands ouverts et le regard cru.
Pourquoi se mentir ?
Pourquoi ne pas oser? Ne rien dire? Laisser filer sa vie?
Rester dans l'ombre portée de ceux que l'on aime.
Pourtant vivante,je suis
étonnamment vivante,à mon grand étonnement.
Ça bouillonne , ça déborde comme les torrents de Barousse, ça crépite comme le bois vert, les feux de cheminées , les orages, les tendresses anciennes.
Ne jamais donner sa vie à un autre.
Accepter de la vivre , tout simplement!
Lau.
mardi 15 octobre 2013
jeudi 19 septembre 2013
...Que la vie l'est elle même...
Aussi fugace
Que la vie l'est elle même
Les soubresauts des orages
Le voile de la pluie sur les arbres
La lune arrondie dans la nuit
Le temps passe et s'envole
Aussi fugace
Que la vie l'est elle même
Le pas aérien du félin
Le frottement de ton âme à la mienne
Quand le silence m'étreint
Que le chagrin m'éteint
Aussi fugace
Que la vie l'est elle même
Ton regard sur le bleu des montagnes
Le grincement des planches
Dans la maison vide
Que l'amour, l'absence et le désarroi
Le stylo sur la page
L'encre qui sèche et se tarie
Avant le point de mire
Inéluctable et final.
Lau.
Que la vie l'est elle même
Les soubresauts des orages
Le voile de la pluie sur les arbres
La lune arrondie dans la nuit
Le temps passe et s'envole
Aussi fugace
Que la vie l'est elle même
Le pas aérien du félin
Le frottement de ton âme à la mienne
Quand le silence m'étreint
Que le chagrin m'éteint
Aussi fugace
Que la vie l'est elle même
Ton regard sur le bleu des montagnes
Le grincement des planches
Dans la maison vide
Que l'amour, l'absence et le désarroi
Le stylo sur la page
L'encre qui sèche et se tarie
Avant le point de mire
Inéluctable et final.
Lau.
jeudi 8 août 2013
Blondeur pâle
Les meules de foin
Disséminées dans les champs
Sont comme des moutons placides
À la blondeur pâle
Alignées sur l'herbe drue
Les machines agricoles
Besogneuses
Arpentent les chemins
Pour les rouler dans des greniers sombres
Les premiers orages grondent
Les premières pluies
Ruissellent sur les terres tièdes
Et les premiers brouillards
Coiffent les cimes des montagnes
Ainsi l'air de rien
C'est la chaleur même de l'été
Qui s'en est allée.
Lau.
Disséminées dans les champs
Sont comme des moutons placides
À la blondeur pâle
Alignées sur l'herbe drue
Les machines agricoles
Besogneuses
Arpentent les chemins
Pour les rouler dans des greniers sombres
Les premiers orages grondent
Les premières pluies
Ruissellent sur les terres tièdes
Et les premiers brouillards
Coiffent les cimes des montagnes
Ainsi l'air de rien
C'est la chaleur même de l'été
Qui s'en est allée.
Lau.
lundi 15 juillet 2013
Sans titre
dimanche 16 juin 2013
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